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Rapport d’activité 2017-2018

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Le mandat 2017-2018 s’est achevé lors des Journées d’Été de l’ANEMF du 5 au 8 juillet 2018 à Caen. Son rapport d’activité, retraçant toutes les actions de l’ANEMF pendant un an, a été adopté ce week-end. Rassemblés du 1er au 4 novembre 2018 à Poitiers à l’occasion du Week-End de Rentrée de l’ANEMF, 350 étudiants en médecine ont pu assister à la présentation du rapport d’activité du bureau sortant par son président Yanis Merad.

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Organisation des ECNi Test : du CNG à SIDES ?! – Suite des négociations

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Organisation des ECNi Test : du CNG à SIDES ?! – Suite des négociations

Etat des négociations en cours  | Suite au 8/11

Le 28 octobre dernier, nous avions publié un article au sujet de l’organisation des ECNi test. Nous avons depuis multiplié les rendez-vous. Cet article a pour but de vous décrire l’état des négociations en cours.

Pour bien comprendre l’évolution des négociations, lisez l’article précédent.

Pour ceux qui ont suivi, voici un rapide résumé :

– Le 12 octobre dernier, l’ANEMF s’alarmait, via un communiqué de presse , de l’absence d’informations concernant la mise en place des ECNi test, ces informations étant  habituellement communiquées durant le mois d’octobre.

– Le 28 octobre, nous avions publié un premier article :

  •  L’organisation des ECNi test par le CNG était remise en question pour des raisons essentiellement budgétaires.
  • Le MESRI envisageait l’alternative SIDES avec :
  • soit une organisation en deux groupes
  • soit une augmentation des capacités des serveurs pour une épreuve synchronisée sur toute la France

– L’ANEMF demandait une organisation par le CNG.

Négociation avec le Ministère des Solidarités et de la Santé

Nous n’avions pas pu obtenir de rendez-vous de la part du Ministère des Solidarités et de la Santé (MSS) dont dépend pourtant le CNG.

Nous avons enfin obtenu un rendez-vous pour lundi matin (12/11). Nous demanderons un maintien de l’organisation des ECNi test par le CNG. En effet, les ECNi test sont la seule occasion d’être en contact avec l’interface du CNG. De plus, ils permettent de tester l’organisation des facultés et les capacités techniques de la plateforme et des supports.

Alors que l’organisation par le CNG doit normalement être clarifiée avant fin octobre, il ne paraît pas acceptable de changer l’organisation d’une épreuve aussi importante pour les DFASM3 si tard dans l’année. Si les raisons de ce changement sont budgétaires, nous demandons à ce que le Ministère des Solidarités et de la Santé, responsable du CNG, alloue un budget dédié pour l’organisation de ces ECNi test.

Négociations avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la recherche et de l’innovation

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) avait proposé l’alternative SIDES, cependant la capacité des serveurs n’est pas suffisante et nécessite d’organiser les ECNi test en 2 groupes. Cette option a été rejetée par l’ANEMF car elle ne permettait pas de passer les épreuves test dans les conditions réelles et risquait de fausser le classement national.

L’option de l’augmentation des capacité des serveurs a donc été approfondie et semble envisageable techniquement. Dans l’éventualité où nous ne réussirions pas à obtenir l’organisation par le CNG, nous demanderons des garanties techniques. On peut donc envisager la mise en place d’un test en charge pleine de la plateforme SIDES (plus de 8 500 connexions simultanées durant une épreuve) en amont des ECNi test.

Cependant, durant toute la durée des ECNi test, les étudiants des années inférieures ne pourront pas se connecter à SIDES pour des questions de sécurité. La connexion des internes ne serait pas impactée, étant sur une autre partie de SIDES. Cette restriction d’accès à la plateforme d’entraînement pénalise les autres promotions d’étudiants.

Et la suite ?

Nous avons rendez-vous lundi matin (12/11) avec le Ministère des Solidarités et de la Santé. Nous demanderons que les ECNi test soient organisées par le CNG et que le MSS mette les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif.

Lundi après-midi se tiendra le Comité de pilotage des ECNi durant lequel le sujet sera abordé.

L’ANEMF demande :

  • Le maintien d’entraînements aux ECNi mettant les étudiants dans des conditions équivalentes à celles de juin, tant sur l’aspect logistique que pédagogique.
  • L’organisation par le CNG de cet entraînement.

 

Anatole LE GUILLOU,

Vice-Président chargé des Études Médicales

em@anemf.org


Clara BONNAVION,

Présidente

presidence@anemf.org

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ECNI TEST : du CNG à SIDES – Suite 10/11

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Alors que les négociations sont toujours en cours avec le Ministère des Solidarités et de la Santé afin de conserver une organisation des ECNi Tests 2019 par le Centre National de Gestion sous sa forme actuelle, les réflexions concernant une solution alternative sur SIDES se précisent.
Initialement, les capacités des serveurs de la plateforme d’entraînement SIDES ne permettaient pas la connexion de plus de 4000 étudiants simultanément. Il avait donc été proposé de séparer les étudiants passant les épreuves tests en 2 groupes, composant à tour de rôle (matin puis après midi).
L’ANEMF s’est fermement opposée à cette proposition, qui ne permet pas à tous les étudiants de passer les épreuves en même temps et donc d’avoir un classement représentatif. Un chiffrage pour l’augmentation des capacités des serveurs afin qu’ils puissent accueillir tous les étudiants de DFASM3 en même temps a donc été demandé.

Comme cela a été annoncé dans certaines facultés durant la semaine passée et lors de la réunion nationale SIDES, les capacités de la plateforme ont pu être augmentées pour permettre à tous les étudiants de composer en même temps.

Dans l’éventualité où SIDES organise ces épreuves, un test d’un après-midi serait effectué fin janvier sur des sujets retravaillés par le conseil scientifique afin de vérifier la fiabilité de la plateforme face à tant de connexions. La participation des DFASM3 sera requise. En effet, ces tests de la plateforme n’ont d’intérêt que si un nombre suffisant d’étudiants participent à l’expérimentation pour simuler les épreuves de mars.

L’ANEMF continuera à militer pour le maintien de l’organisation des épreuves par le CNG. Néanmoins, la garantie de cette solution de repli permettant de conserver des épreuves en condition ECN et garantissant un classement final représentatif est une bonne nouvelle pour les DFASM3.

 

 

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Project Fair WER

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Project Fair du WER de Poitiers

Il y’a une semaine nous étions réunis à Poitiers pour le WER (Week end de Rentré).

A cette occasion s’est déroulée LA Project Fair : moment de partage et de cohésion entre le réseau sur leurs différents projets.

Nous vous retrouvons aujourd’hui pour vous partager les fiches projets des lauréats de cette édition :     

  • la CEMD (Corporation des étudiants en médecine de Dijon) en première place avec leurs séminaires et stages facultatifs en DFGSM3
  • l’ACEMT (Association corporative des étudiants en médecine de Toulouse)  en seconde place avec leur projet d’aide aux sans abris (les Maraudes)
  • Le Tutorat Santé Lyon Sud en troisième place avec leur stage découverte de la PACES

Félicitation !

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Tous concernés par le Mésusage du Médicament

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Semaine Mondiale pour un Bon Usage des Antibiotiques

Du 12 au 18 novembre 2018 a lieu la Semaine Mondiale pour un Bon Usage des Antibiotiques. Cette semaine a pour but de mieux sensibiliser à la résistance aux antibiotiques.

Mais qu’est-ce que l’antibiorésistance ?

Depuis la découverte des antibiotiques, ceux-ci sont devenus le centre de la prescription médicale. Bien qu’ils soient inefficaces contre les virus et les champignons, ils ont été, et sont encore, souvent prescrits et consommés de manière excessive et inappropriée chez les humains comme chez les animaux. C’est pourquoi les bactéries deviennent résistantes aux molécules censées les combattre.

 

De nos jours, l’antibiorésistance prend des dimensions considérables. Des bactéries multi-résistantes tuent chaque année dans le monde 700 000 personnes. Ces bactéries multi-résistantes ont pour origine une sélection massive sur les populations bactériennes. En effet, lors d’une prise d’antibiotique, seules survivent quelques bactéries résistantes qui ont donc la possibilité de se reproduire. Ces populations de bactéries augmentent et se propagent. Parmi elles, certaines bactéries mutent et deviennent résistantes à de nouveaux antibiotiques : ce sont les bactéries multi-résistantes. Plus grave encore, certaines bactéries sont maintenant dénommées “toto-résistantes” car elles résistent à quasiment tous les antibiotiques disponibles. Cela condamne les personnes infectées car les médecins se retrouvent dans une impasse thérapeutique.

De plus, très peu de nouveaux antibiotiques sont découverts et ceux-ci ne sont ni plus efficaces ni mieux tolérés que les anciens.

Comment lutter contre l’antibiorésistance ?

En tant que médecin :

Différencier les infections virales des infections bactériennes pour diminuer la prescription d’antibiotiques inutiles

Choisir le bon antibiotique afin d’éviter la résistance aux antibiotiques dits “précieux” (ceux qui sont récents ou ceux à large spectre) et préférer les antibiotiques à spectre plus étroit

Limiter la durée des traitements

 

En tant que patient :

Respecter strictement les prescriptions de son médecin

Ne pas prendre d’antibiotique en auto-médication même si les symptômes semblent être les mêmes qu’une précédente maladie

Se vacciner et avoir ses vaccins à jour

 

Pour aller plus loin : article de l’inserm campagne de l’OMS

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Organisation des ECNi Test : du CNG à SIDES ?! – Conclusions du comité de pilotage

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Organisation des ECNi Test : du CNG à SIDES ?!

Conclusions du comité de pilotage

Ce lundi 12 novembre se tenait le comité de pilotage des ECNi 2019. Cette réunion devait faire le bilan technique des épreuves de juin 2018, et déterminer un calendrier pour les épreuves officielles d’entraînement de 2019. Les informations que nous vous délivrons ci-dessous devrait vous être confirmées dans les jours à venir par les scolarité.
Cette réunion était particulièrement attendue, en effet, depuis maintenant plus d’un mois, les étudiants de DFASM3 sont dans l’attente d’une annonce officielle et définitive sur les modalités d’organisation des épreuves de mars.
L’ANEMF a, durant cette période, rappelé l’importance de la tenue d’épreuves d’entraînement pour les DFASM3 reproduisant les conditions des épreuves de juin, et demandé au CNG de conserver l’organisation de ces épreuves.

ECNi de juin 2019

Les épreuves de juin 2019 seront organisées par le CNG sur le même modèle que celles de juin 2018. L’analyse de la dernière session d’épreuve a, selon le CNG, apporté la preuve que leur fonctionnement est sécurisé.

ECNi d’entraînement 2019

▶ Les épreuves d’entraînements 2019 seront organisées par SIDES, sur une plateforme retravaillée pour ressembler à celle de juin, et non plus par le CNG.
L’ANEMF était opposée à un retrait du CNG de l’organisation des épreuves tests. Selon eux, la plateforme de juin est désormais sécurisée, et ne nécessite plus de tests en l’absence de modification des épreuves de juin. Malgré le rappel de la méfiance des étudiants à l’égard d’épreuves ayant plusieurs fois prouvé leur difficulté organisationnelle, la décision a été prise de ne pas charger le CNG de l’organisation d’épreuves tests de l’année 2019.
Nous avons demandé à ce que la plateforme SIDES adapte son interface de manière à être la plus ressemblante possible à celle du CNG.
Nous avons aussi demandé à ce que la plateforme soit accessible aux autre promotions durant les 3 jours d’épreuve, à minima en dehors des horaires de composition, c’est à dire aux environs de 18h le soir.

▶ Des ECNi d’entraînement seront organisés sur 3 jours, et tous les étudiants de DFASM3 pourront composer en même temps.
Il s’agissait d’une condition non négociable pour l’ANEMF. Le retrait du CNG a un temps menacé la mise en place d’épreuves permettant à l’ensemble de la promotion de DFASM3 de composer en même temps. Nous avons obtenu garantie de la mise en place d’épreuves d’entraînement organisées, sur le même modèle que celles de juin permettant d’obtenir un classement national fiable.

▶ Une épreuve test aura lieu le 23 janvier après-midi pour vérifier la capacité des serveurs de la plateforme SIDES à soutenir les connections de plus de 8000 étudiants. Les sujets de ces épreuves contiendront des sujets retravaillés par le conseil scientifique.
Afin de s’assurer de la fiabilité des tests de mars, un test de charge sur des sujets de qualité ECNi était demandé par l’ANEMF. Il est fondamental que les étudiants y participent afin d’assurer la bonne tenue des épreuves de mars. Le conseil scientifique et SIDES communiqueront aux étudiants la note obtenue et la correction de l’épreuve. Il n’y aura pas de classement, celui-ci n’étant pas représentatif des connaissances de l’étudiant lors une courte épreuve. La plateforme ne sera pas accessible aux autres promotions durant cette après midi.

▶ Les sujets de mars seront retravaillés par le  conseil scientifique. ils contiendront une faible part de DCP raccourcis et de QCM à 3 ou 4 items.
Comme l’année dernière, les sujets des épreuves d’entraînements de mars seront des sujets issu de la banques SIDES retravaillés par le conseil scientifique. Celui-ci s’est engagé à produire des sujets de qualité équivalente à ceux des ECNi pour préparer au mieux les étudiants. L’ANEMF a rappelé que passer des épreuves d’entraînement fidèles aux épreuves de juin était une exigence forte des étudiants.
Les innovations docimologiques seront testées mais en quantité limitée. Leur test pour leur application éventuelle aux ECNi 2020 était nécessaire pour le conseil scientifique. Nous avons cependant demandé à ce qu’elles soient en faible quantité pour ne pas éloigner la ressemblance entre les épreuves d’entraînement et celles de juin.

Conclusion :

La décision de changement de l’entité organisatrice des ECNi tests est regrettée par l’ANEMF. Aux yeux des étudiants, des tests techniques sont encore nécessaires pour obtenir la confiance des étudiants dans ces épreuves. Les procédures ne pouvant être testées à nouveau, aucun problème technique ne saurait être toléré suite aux justifications et engagements pris par le CNG et les ministères.

Le recours donné par SIDES permettra l’organisation d’épreuves en conditions ECNi, permettant de pallier au retrait du CNG par les ministères. Néanmoins, une inconnue majeure réside dans la bonne tenue des serveur SIDES face aux plus de 8000 connections simultanées des DFASM3. Les épreuves tests de janvier seront scrutées avec une attention particulière afin de s’assurer de la tenue d’ECNi d’entraînements dans de bonnes conditions.

Néanmoins, les épreuves organisées en mars seront pour la première fois de réelles épreuves d’entraînements, sans objectifs de vérifications techniques justifiant cette organisation. Ainsi, leur tenue chaque année ne devra plus être remise en cause. La prise de conscience de la nécessité absolue pour les DFASM3 d’avoir une épreuve blanche leur permettant d’appréhender de manière concrète les épreuves de juin, et doit permettre au conseil scientifique d’élaborer des sujets de qualité pour préparer au mieux les étudiants.

Anatole LE GUILLOU, Vice-Président chargé des études médicales

em@anemf.org

 

Clara BONNAVION, Présidente

presidence@anemf.org

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Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques

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Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques

Organisée à l’appel d’institutions internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques s’est déroulée du 12 au 18 novembre 2018. Cette manifestation avait pour objectif de sensibiliser, aux quatre coins du globe, le public, les professionnels de la santé et les décideurs politiques à la résistance aux antibiotiques.

Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour prévenir et traiter les infections bactériennes. Une antibiorésistance survient lorsque les bactéries évoluent en réponse à l’usage de ces médicaments.

Ce sont les bactéries, et non les hommes, qui deviennent résistantes aux antibiotiques, pouvant alors provoquer chez l’homme des infections plus difficiles à traiter que celles qui sont dues à des bactéries non résistantes.

Dans les faits :

  • La résistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale. Elle peut frapper n’importe qui, à n’importe quel âge, dans n’importe quel pays.
  • L’antibiorésistance est un phénomène naturel, mais qui est accéléré par le mauvais usage des antibiotiques chez l’homme et l’animal.
  • De nombreuses infections, comme la pneumonie, la tuberculose et la gonorrhée, sont devenues plus difficiles à traiter face à la perte d’efficacité des antibiotiques utilisés pour les combattre.
  • La résistance aux antibiotiques est à l’origine d’hospitalisations prolongées et entraîne une augmentation des dépenses médicales et de la mortalité.

Même si nous parvenons à mettre au point de nouveaux médicaments, l’antibiorésistance demeurera une grave menace tant que nos comportements n’auront pas évolué. Parmi les changements de comportement à adopter figurent également la réduction de la propagation des infections par la vaccination, le lavage des mains et une bonne hygiène alimentaire.

Dans les pays où les antibiotiques sont délivrés sans ordonnance, l’émergence et la propagation de cette résistance sont encore plus flagrantes. De même, dans les pays dénués de guides thérapeutiques normalisés, les antibiotiques font souvent l’objet d’une prescription excessive de la part des agents de santé et d’une utilisation abusive par la population.

Si nous ne réagissons pas immédiatement, nous entrerons bientôt dans une ère postantibiotique dans laquelle les infections courantes et les traumatismes mineurs pourront de nouveau être mortels.

Chacun peut contribuer à cet effort en prenant les mesures suivantes :

  • prévenir les infections en se lavant régulièrement les mains, en suivant les règles d’une bonne hygiène alimentaire, en évitant les contacts étroits avec des personnes malades et en veillant à être à jour dans ses vaccinations;
  • ne prendre des antibiotiques que s’ils ont été prescrits par un professionnel de la santé dûment qualifié;
  • toujours suivre jusqu’au bout le traitement prescrit;
  • ne jamais utiliser des antibiotiques restants d’une prescription précédente;
  • ne jamais partager des antibiotiques avec d’autres personnes.

 

Maintenant à vous de jouer ! ICI

 

 

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Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

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Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

Le 19 Novembre 2018, M. Edouard Philippe a présenté sa stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux nommée “Bienvenue en France”.

Cette stratégie vise à augmenter l’attractivité de l’enseignement supérieur français vis à vis des étudiants “les plus brillants et les plus méritants” venant du monde entier d’après Edouard Philippe. Un des objectifs est d’ailleurs d’accueillir, pour l’horizon 2027, 500 000 étudiants en mobilités contre 320 000 actuellement. Nous pouvons également noter la volonté d’augmenter significativement le nombre de co-diplômes ou d’accords entre établissements afin de favoriser les mobilités.

Pour cela, le premier ministre, a construit sa stratégie sur 3 piliers :

  • Améliorer l’accueil des étudiants étrangers ;
  • Instaurer une équité financière entre les étudiants étrangers et français ;
  • Faire rayonner l’enseignement supérieur français dans le monde.

Améliorer l’accueil des étudiants étrangers :

           Simplifier les démarches administratives :

 

L’objectif est clair, il faut simplifier les démarches administratives pour l’obtention des visas et titres de séjour ! Pour cela plusieurs mesures :

 

  • Faire de la dématérialisation la règle :

 

En effet le but est de permettre à un étudiant de tout faire chez lui. Pour cela les demandes de visas ou la confirmation du titre de séjour auprès de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) se feront en ligne.

Cependant il sera toujours nécessaire de se déplacer au consulat pour déposer ses pièces justificatives et enregistrer ses empreintes biométriques.

 

  • Harmoniser et simplifier la liste des documents nécessaires ;

 

  • Donner la priorité aux visas étudiants à l’approche de la période de la rentrée ;

 

  • Donner un titre de séjour aux étudiants étant retournés dans leur pays d’origine après avoir obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur français équivalent au Master pour que ceux-ci puissent créer une entreprise ou chercher du travail en France.

       Accueillir les étudiants dès leur arrivée :

 

La volonté est de généraliser les guichets / journées d’accueil des étudiants internationaux déjà organisés dans certaines villes. Pour cela le gouvernement veut créer un label “Bienvenue en France” pour féliciter les universités jouant le jeu de l’accueil et qui  s’accompagnerait d’un fond de 10 millions d’euros.

De plus, l’un des objectifs est de garantir à chaque étudiant un “référent” qui l’accompagnera dès son arrivée et l’aidera tout au long de son installation.

       Faciliter l’accès au logement :  

 

Pour cela, Édouard Philippe a présenté deux mesures.

La première consiste à traduire intégralement la plateforme “Lokaviz” en anglais. Cette plateforme recense l’ensemble de l’offre de logements universitaires et privés libres dans une région. Sa traduction permettrait donc un accès aux logements facilité pour les étudiants étrangers.

La seconde quant à elle réside dans la création d’une maison des étudiants francophones, d’une capacité d’accueil de 150 places, à la cité internationale universitaire de Paris pour 2020.

       Intégrer plus de parcours linguistiques dans l’offre d’enseignement supérieur français :  

Il faut développer l’offre de formation en français langue étrangère (FLE). En effet la barrière de la langue étant souvent le premier frein à l’intégration des étudiants, l’apprentissage du français aura pour but de faciliter le quotidien de l’étudiant. Bien entendu ces enseignements ont vocation à être labellisés et reconnus par l’enseignement supérieur.

De plus, il est nécessaire d’augmenter l’offre d’enseignements en anglais. Ceci dans un double objectif : favoriser la compréhension des cours par les étudiants internationaux et permettre aux étudiants français de se perfectionner dans cette langue.

Instaurer une “équité financière” entre les étudiants étrangers et français :

L’idée phare de ce pilier est de demander aux étudiants internationaux hors Union européenne de payer environ le tiers des frais d’inscriptions moyens dans l’enseignement supérieur de ces pays lors de leur inscription en France. Ce qui représente des frais d’inscriptions universitaires de 2 770€ pour la licence et 3 770€ pour le master.

De plus l’autre facette de cette stratégie est l’augmentation des bourses (actuellement 7 000 étudiants avaient accès aux bourse d’études) :

  • les bourses d’exonérations : 8 000 étudiants supplémentaires devraient en bénéficier :
  • les bourses d’établissements : 6 000 étudiants seraient concernés (celles-ci peuvent prendre la forme d’exonération de frais d’inscription ou d’une aide numéraire).

Faire rayonner l’enseignement supérieur français dans le monde :

 

L’objectif est de permettre d’exporter les universités françaises à l’étranger en se basant sur des antennes déjà existantes, comme par exemple Sorbonne Université et son exportation à Abou Dhabi.

Pour cela 2 fonds vont être créés :

  • un premier de 5 millions d’euros pour soutenir les nouvelles initiatives (l’objectif est d’aider les universités à explorer les possibilités) ;
  • un second de 20 millions d’euros afin d’aider à la mise en place de ces projets.

Et l’ANEMF ?

Nous accueillons favorablement la première partie de cette stratégie. En effet nous demandons de plus en plus de faciliter les échanges entre les étudiants et ce en s’appuyant sur le réseau de l’IFMSA dont l’ANEMF est un membre actif. Les démarches administratives pour l’obtention des visas sont actuellement bien trop lourdes et représentent, pour un nombre non négligeable d’étudiants, un vrai frein à la mobilité !

 

Concernant la volonté d’exporter les universités françaises à l’étranger, nous y sommes globalement favorables. En effet celle-ci s’accompagnera très certainement d’un accès plus facile à des mobilités, à l’acquisition de co-diplômes et de partenariats renforcés entre les universités.

 

Cependant nous sommes fermement opposés à l’augmentation des frais d’inscriptions pour les étudiants internationaux !

En effet, en plus du côté discriminatoire d’une telle mesure, nous ne comprenons pas la cohérence de cette mesure avec la volonté initiale du projet. Comment allons nous réussir à attirer plus d’étudiants internationaux en augmentant les frais d’inscriptions ? Cela n’a aucun sens.

Aujourd’hui, Campus France le rappelle, les étudiants étrangers représentent un investissement de 3 milliards d’euros à l’Etat français mais également une manne financière de 4.65 milliards pour l’économie française. Autant dire que les fonds nécessaires à l’amélioration des conditions d’accueil existent déjà et ne nécessitent en rien une nouvelle source de financement.

 

Cette mesure n’aura d’autre conséquence que de fermer des opportunités d’accès à la mobilité pour des étudiants.

 

Les étudiants, et tout particulièrement les étudiants internationaux, n’ont pas à compenser le manque d’investissement dans l’enseignement supérieur français.

A l’heure où Le Monde divulgue un rapport de la cour des comptes qui préconise une augmentation des frais d’inscriptions pour l’ensemble des étudiants en France, cette annonce est plus qu’inquiétante.

Nous défendrons toujours l’accès à l’université pour tous ! Aucune forme de sélection à l’entrée de l’université ne peut être tolérée ! Nous resterons particulièrement vigilants sur ce point, il en va de nos valeurs et de la vision de l’enseignement supérieur que nous défendons.

 

Nous rappelons également que l’argument des “efforts de réduction de la dette publique” n’est pas cohérent alors que dans le même temps la mise en place du service national universel a été confirmée.

Alors même que celui-ci se chiffre déjà en milliards d’euros, nous défendons que l’enseignement est le premier vecteur de mixité sociale ! Et ce n’est pas en empêchant l’accès à l’enseignement supérieur français pour les étudiants internationaux les plus pauvres que nous répondrons à cet enjeux majeur !

La FAGE demande depuis des années un investissement d’1 milliard d’euros, soit un quart du budget du SNU, dans l’enseignement supérieur afin de répondre aux problématiques actuelles de celui-ci, y compris en ce qui concerne l’attractivité internationale de nos universités.

 

L’ouverture sur le monde et les cultures, la non discrimination à l’entrée de l’université, l’émancipation sociale sont autant de valeurs fondamentales de nos formations. Nous avons bien trop longtemps souffert d’études socialement discriminantes, réservées à une classe sociale élevée. Nous pouvons aujourd’hui nous vanter auprès du monde entier d’un système d’enseignement supérieur, outre le fait de son excellence, qui permet à chacun d’avoir accès à la connaissance peu importe son origine sociale.

Cette annonce est un vrai pas en arrière …

 

Nous refusons catégoriquement toute mesure qui voudrait entraîner une sélection par l’argent à l’entrée de nos études.

 

Sources :

 

 

 

Rédigé par :

Girard Pierre-Adrien, VP PACES et Enseignement Supérieur

paces.es@anemf.org

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La semaine 0 déchets

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La semaine 0 déchets

“Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas”. Du 19 au 25 novembre, s’est déroulée la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, organisée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Au cours de cette semaine, de nombreuses actions ont eu lieu partout en France afin d’informer, conseiller et de montrer qu’il est possible de réduire ses déchets au quotidien.

 

Avec pour thème cette année la “mode responsable” et “l’alimentation durable”, des actions comme des ateliers de couture, de tricot ont été organisés, mais également des actions de sensibilisation au gaspillage alimentaire, des ateliers de cuisine…

 

Mais pourquoi vouloir réduire mes déchets si je les recycle ? En effet, recycler c’est bien, mais réduire ses déchets c’est mieux. Un constat flagrant de cette multiplication des déchets est sans doute le 7e continent qui s’est créé au large du Pacifique nord, représentant, en surface, un tiers des Etats-Unis ou 6 fois la France – avec une profondeur allant jusqu’à 30m. Ce “vortex de déchets” est constitué principalement de plastiques qui ne se dégradent que peu, relarguant dans l’eau des produits chimiques nocifs pour les animaux marins, mais également pour nous et nuisant à l’éco-système.

 

D’autre part, nous pouvons observer différentes initiatives. Par exemple, dans le cadre de sa mission éco-responsable, Université Côte d’Azur a organisé sur ses campus une vaste opération de ramassage de mégots le mardi 20 novembre durant 1h. A leur dernière édition, plus de 10 kg ont été ramassés ! Il faut savoir qu’un seul mégot pollue à lui tout seul jusqu’à 400 litres d’eau.

 

De nombreux mouvements se créent au fur et à mesure et se démocratisent. Par exemple, WWF (World Wide Fund for Nature) a récemment lancé une application “We Act for Good” (WAG), où vous pouvez vous lancer des défis afin de réduire votre empreinte carbone. Un onglet “Zéro Déchets” se trouve justement dans l’application. Une manière simple, rapide et motivante (avec un systèmes de points en fonction des défis réalisés) pour réduire son impact sur l’environnement !

 

A travers cela, ce n’est pas seulement un enjeu environnemental, mais aussi un enjeu sanitaire. En effet, dans beaucoup de produits jetables/non réutilisables, souvent en plastiques, que cela soit dans les produits de l’industrie agro-alimentaire, du quotidien ou les cosmétiques, se cachent des éléments chimiques et/ou pesticides (phtalate, produits organo-chlorés…), considérés comme des perturbateurs endocriniens. Les effets nocifs sur l’organisme commencent à être révélés par des médecins et chercheurs, mais aucune mesure n’est encore prise au niveau de la santé publique.

 

Désormais, il est facile de trouver des astuces pour améliorer notre impact environnemental, de changer sans trop d’efforts son mode de vie et en faisant cela, garantir notre santé. Par exemple, on peut penser à l’économie circulaire, “trier, recycler et réparer”, qui permet de faire des économies tout en évitant de produire des déchets. Toutes ces initiatives et ces événements nous motivent pendant une semaine, mais il est important que cela devienne un changement au quotidien et durable !

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[CDP] L’ANEMF rappelle l’attachement des étudiants en médecine aux ECNi tests

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Communiqué de Presse

L’ANEMF rappelle l’attachement des étudiants en médecine aux ECNi tests

Paris, le 12 octobre 2018,

L’ANEMF s’inquiète de l’absence d’annonce concernant la tenue des ECNi tests 2019. Cette simulation, souvent remise en question, permet aux étudiants en 6ème année d’effectuer en conditions réelles des épreuves tests quelques mois avant les épreuves classantes nationales.

Pour rappel, 92% des étudiants avaient participé aux ECNi tests 2018. Elles représentent la seule occasion pour eux d’appréhender cette épreuve fondamentale pour leur avenir dans des conditions réalistes.

Les ECNi, évaluant en trois jours trois ans de travail, vécus bien souvent comme un bachotage intense, font de ces étudiants une population sujette aux risques psychosociaux. De plus, la défiance envers l’organisation de cet examen éprouvant est encore très présente chez les étudiants suite au fiasco de l’édition 2017.
Ne pas offrir aux étudiants une préparation réaliste à cet examen favoriserait le développement de concours privés déjà nombreux, creusant les inégalités sociales et aggravant la précarité de certains étudiants.

Il est impensable d’augmenter le caractère anxiogène du 2ème cycle des études médicales en supprimant un élément formateur et gage de fiabilité des épreuves, tout en augmentant la pression financière exercée sur les étudiants.

Les défauts des ECNi ne sont plus à prouver. Néanmoins l’annonce de leur suppression par les ministres en juillet, pour la promotion entrant en DFASM1 en 2019, ne doit pas faire oublier les trois promotions d’étudiants qui passeront encore les ECNi en 2019, 2020 et 2021.

Dans ce contexte, l’ANEMF rappelle qu’il est inenvisageable de supprimer les ECNi tests aux yeux des étudiants en médecine.

Le comité de pilotage des ECNi 2019 doit donc se tenir dans les plus brefs délais afin de clarifier les modalités de mise en place des épreuves tests.

Anatole LE GUILLOU
Vice-Président chargé des Études Médicales
em@anemf.org | 06 50 35 92 60

Clara BONNAVION
Présidente
presidence@anemf.org | 06 50 38 64 94

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[CDP] Les discriminations n’ont pas leur place sur nos campus !

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Communiqué de Presse

Les discriminations n’ont pas leur place sur nos campus !

 

Paris, le 30 Octobre 2018

Lundi 29 octobre, une étudiante en deuxième année de médecine de l’Université de Paris 13 a fait état de harcèlement antisémite prenant place dans sa faculté.

L’ANEMF condamne fermement tous propos à caractère raciste ou antisémite pouvant être tenu. L’université doit être un lieu d’apprentissage serein et protecteur, promouvant la tolérance et la diversité. Les étudiants doivent pouvoir s’y épanouir sans subir la moindre discrimination, qu’elle soit liée à leur religion, sexe ou couleur de peau.

Les étudiants en médecine portent ces valeurs d’ouverture, de solidarité et d’inclusion, notamment au travers des actions quotidiennes menées par leurs associations. La prévention d’éventuelles dérives lors des événements étudiants ou durant la vie étudiante est un défi relevé depuis longtemps par les organisations de jeunesse. Par ailleurs, la signature de la charte des évènements festifs et d’intégration permettra une meilleure coordination entre universités et associations, afin d’optimiser la sensibilisation à destination des étudiants.

L’ANEMF sera toujours motrice pour proposer et mettre en place des projets promouvant une société et des universités inclusives, sources de bien-être, de formation et d’épanouissement pour la jeunesse.

 

Clara BONNAVION
Présidente
presidence@anemf.org | 06 50 38 64 94

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[CDP] ANEMF – IFMSA : Une déception internationale pour les étudiants en médecine !

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English version : Here

Communiqué de Presse

       

Une déception internationale pour les étudiants en médecine !

Paris, le 27 Novembre 2018,

Le 19 Novembre 2018, Monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe a présenté sa stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux nommée “Bienvenue en France”.

Cette stratégie vise à augmenter l’attractivité de l’enseignement supérieur français vis-à-vis des étudiants “les plus brillants et les plus méritants” venant du monde entier, d’après Monsieur le Premier Ministre. Elle prévoit, entre autres, la multiplication par 15 des frais d’inscription pour les étudiants non-communautaires, c’est-à-dire originaires d’états situés hors de l’Union Européenne.

La Fédération Internationale des Associations d’Etudiants en Médecine (IFMSA) développe activement le réseau des étudiants en médecine, à travers de nombreux échanges académiques, des actions de santé publique et de développement durable, des formations, etc. L’engagement de l’ANEMF dans cette structure est représentative de la position d’ouverture et de mixité que nous défendons et portons au quotidien.

L’ANEMF et l’IFMSA dénoncent ainsi une mesure discriminatoire, qui, sous le couvert d’attractivité, va principalement exclure les étudiants internationaux aux revenus les plus précaires. La mise en place d’une discrimination sociale est intolérable, et nuit intrinsèquement à l’aspect universel de l’enseignement supérieur français.

Faire l’amalgame entre argent et excellence est un parti-pris dangereux et peu valable. Vouloir n’attirer que les étudiants les plus riches, qui seraient seuls représentants de l’excellence, est en totale opposition avec le but affiché du plan étudiant qui était “d’accomplir la démocratisation des études supérieures en accompagnant tous les étudiants, dans leur diversité, vers la réussite”*.

Alors que nous continuons à travailler jour après jour afin de rendre nos études plus accessibles, avec des profils venant de tous les horizons nous prenons cette mesure comme un vrai pas en arrière.

Ainsi l’ANEMF et l’IFMSA soutiennent l’appel à la mobilisation de la FAGE ce samedi 1er décembre.

Clara BONNAVION
ANEMF – Présidente
presidence@anemf.org | 06 50 38 64 94

José CHEN
IFMSA – Vice-président chargé des relations publiques et de la communication
vpprc@ifmsa.org

Site web du gouvernement : https://www.gouvernement.fr/action/plan-etudiants-accompagner-chacun-vers-la-reussite 

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[CDP] ANEMF – IFMSA : International deception of medical students !

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Version française : Ici

Press release

       

International deception of medical students !

Paris, November 28th 2018

On November 19th 2018, the french Prime minister Edouard Philippe presented the governmental strategy to attract international students, “Choose France”.

This strategy aims to increase the french universities’ attractiveness towards the “most brilliant and most worthy” students around the world. However, the government plans to multiply by 15 the tuition fees for students coming from outside the European Union.

The International Federation of Medical Students’ Association (IFMSA) represents 1.3 million medical students all over the world and is a dynamic platform of opportunities for the future physicians but has also served as their voice at the international level. It develops international exchanges, both clinical and research, public health actions, and raises awareness regarding sustainable development and other major impactful topics.

Both ANEMF and IFMSA oppose this discriminatory resolution. Whereas it is supposed to promote France’s attractiveness, it will exclude underprivileged students. Such a social unfairness is unacceptable and goes against the french universities’ model.

To mistake wealth for excellence is dangerous and wrong. Being rich does not mean being a prime student, and wealth is not needed to be one. The government wants to bring “higher education within reach of all students by helping them, in all their diversity, along the path to success.”*. Increasing the tuition fees doesn’t go along with this purpose.

We regularly promote the diversification of our students’ profiles, either educationally or socially. The government’s stand is a step back in this regard and we urge all responsible officials and universities to ensure social fairness for international students.

Both ANEMF and IFMSA support the mobilization of French students together with FAGE (Federation of General Students’ Associations) on Saturday, December 1st.

Clara BONNAVION
ANEMF – President
presidence@anemf.org | 06 50 38 64 94

José CHEN
IFMSA – Vice-president for public relation and communication
vpprc@ifmsa.org

French governement’s website : https://www.gouvernement.fr/en/student-plan-helping-everyone-along-the-path-to-success

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Le conseil scientifique en médecine rappelle les règles en vigueur concernant les ECNi 2019

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Les nouvelles éditions de référentiels et changements de recommandations HAS de ces dernières semaines ont créé une inquiétude pour certains étudiants sur les connaissances évaluables pour les ECNi 2019.

Le conseil scientifique en médecine a rappelé les règles en vigueur concernant les programmes des ECNi. Comme pour les ECNi 2018, elles sont :

    • Le respect de l’AMM du médicament
    • Les recommandations de l’HAS et de l’ANSM
    • En cas d’absence de recommandations HAS et de l’ANSM, les pratiques en vigueur recommandées par les collèges de spécialité et les sociétés savantes françaises seront appliquées.

Les nouvelles recommandations et collèges de spécialités pris en compte sont ceux publiés au 1er janvier 2019.

Les collèges sont actuellement en train de réfléchir afin de proposer des versions correspondant aux attentes de la réforme du deuxième cycle.

Pour les promotions actuellement en deuxième cycle, les nouveaux collèges édités au cours des prochaines années préciseront ce qui est du programme de la réforme du deuxième cycle et les connaissances en vigueur pour les étudiants passant les dernières éditions des ECNi.

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[CDP] ANEMF – ISNAR-IMG – ISNI : Rapport Le CHU de Demain : « Un CHU de demain qui ressemble hélas à celui d’hier ! »

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Rapport « Le CHU de Demain » écrit par 

  • La Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers universitaires
  • La Conférence des présidents d’université
  • La Conférence des présidents de commission médicale d’établissement des centres hospitaliers universitaires
  • La Conférence des doyens des facultés de médecine
  • La Conférence des doyens des facultés d’odontologie
  • La Conférence des doyens des facultés de pharmacie

 >>> Voir le rapport <<<

Communiqué de Presse

            

Rapport Le CHU de Demain :
« Un CHU de demain qui ressemble hélas à celui d’hier ! »

Paris, le samedi 15 décembre 2018

Le rapport “Le CHU de Demain” a été remis ce vendredi 14 décembre à Mme la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès BUZYN, et Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique VIDAL, lors des 16ème Assises nationales hospitalo-universitaires. ​L’ANEMF, l’ISNAR-IMG et l’ISNI, représentants des étudiants de premier, deuxième et troisième cycle​​s des études médicales, ne se reconnaissent pas dans l’organisation du système de santé qu’il dessine.

Non, le CHU n’est pas le centre de gravité du système de santé comme veut le faire croire ce rapport. ​Le CHU n’a pas la mainmise sur la formation, le soin ou la recherche. ​​L’absence de concertation de l’ensemble des acteurs impliqués amène inévitablement à une vision hospitalo-centrée, bien loin de la réalité du terrain.

Le CHU n’a pas l’exclusivité de la formation en santé.
Au contraire, le CHU ne doit pas être le seul lieu de formation des professionnels de santé. L’Université est, et doit rester, le garant de la formation des étudiants en santé. Nous revendiquons une formation qui rend compte de la diversité du monde de la santé à travers la multiplicité des exercices. L’organisation de ces formations doit se faire en lien avec les territoires.

Le CHU ne doit pas organiser le territoire.
L’organisation des soins dans les territoires doit être pensée à l’échelle de bassins de vie, en fonction des besoins des populations. Cette organisation doit se faire avec tous les acteurs concernés dont les établissements de santé, la médecine de ville, les patients… Nous ne pouvons pas entendre que la médecine de proximité n’est pas à même de prendre en charge les patients polypathologiques. Gérer la complexité des patients est l’essence même du spécialiste en médecine générale, médecin de premier recours par excellence. Il est temps de sortir d’une vision hiérarchisée des spécialités. Il est temps de réaliser que l’intérêt du patient se trouve dans la coordination entre la ville et l’hôpital.

Réformer le statut Hospitalo-Universitaire est une nécessité.
Il n’est pas possible de penser le CHU de demain sans réformer le statut Hospitalo-Universitaire pour se donner les moyens d’évoluer. La volonté décrite dans le rapport de le faire évoluer vers une contractualisation des missions doit être concrétisée.

Ce rapport rassemble à tort l’intégralité de la santé, de la formation et de la recherche au sein du CHU. L’avenir est celui d’un système décentralisé et collaboratif incluant l’ensemble des acteurs des territoires !
L’ANEMF, l’ISNAR-IMG et l’ISNI porteront la voix des jeunes et futurs médecins à la table des négociations avec l’ensemble des acteurs du système de santé pour construire le CHU ambitieux, innovant et pertinent de demain.

_____________________________________

Contacts Presse

Clara BONNAVION – Présidente de l’ANEMF – presidente@anemf.org ​​| ​06.50.38.64.94
Lucie GARCIN – Présidente de l’ISNAR-IMG – president@isnar-img.com​​ | 0​6.73.07.53.01
Antoine REYDELLET – Président de l’ISNI – president@isni.fr​​ | 0​6.50.67.39.32

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Yes We School

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Yes We School

YES WE SCHOOL est une plateforme de mise en relation enseignant-élève pour des cours particuliers.

C’est le cours particuliers entre particuliers, du coaching sportif au cours de biologie, en passant par le droit ou encore le piano. Il propose un grand choix de manière organisée et efficace.

La plateforme est particulièrement construit pour le domaine de la médecine, avec des matières spécifiques pour les concours de la PACES avec la biochimie, la biophysique, l’anatomie, l’ICDM … Ainsi que pour la sémiologie ou l’ECNi avec la cardiologie, la neurologie, la gynécologie, l’hématologie …

Cet outil, complémentaire du tutorat, permet d’avoir ou de proposer un cours particulier quand on veut, où on veut, avec qui on veut, sur ce que l’on veut, au prix que l’on veut.

C’est une révolution :

— le site simplifie et facilite l’accès à la demande, à la connaissance et à l’accompagnement personnalisé, correspondant aux besoins et aux attentes de chacun.

— Le site permet une liberté et un choix, on peut travailler quand on veut, à son rythme et obtenir le cours en adéquation avec ses objectifs personels.

— Et enfin, il apporte une sécurité car il évite le transport d’argent, sécurise les paiements, dissuade l’annulation au dernier moment (frais d’annulation), donne l’assurance d’être payé sans retard et en intégralité. YES WE SCHOOL est une start-up 100% éducation, engagée, derrière l’UNICEF pour l’éducation pour TOUS.

Le lien du site : https://yesweschool.fr

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ECNi 2019 : publication des dates importantes

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Les arrêtés précisant l’organisation des ECNi 2019 ont été publiés ce 13 décembre. Les épreuves classantes se tiendront du lundi 17 juin à 14h jusqu’au mercredi 19 juin à 17h.

Les inscriptions se dérouleront du 1er au 31 mars 2019. Les étudiants en DFASM3 sont inscrits directement aux épreuves, sous condition de validation de leur deuxième cycle. Les internes souhaitant s’inscrire doivent, quant à eux, transmettre leurs pièces justificatives par lettre recommandée à leur UFR de rattachement avant le 31 mars.
Les différentes informations relatives à la procédure et aux épreuves sont disponibles sur le site du CNG.

Les étudiants en fin de deuxième cycle des études médicales, ressortissants d’un pays membre de l’Union Européenne, de la confédération suisse, de la principauté d’Andorre ou des états parties à l’accord sur l’espace économique européen peuvent demander à participer aux ECNi. Le formulaire d’inscription est disponible sur le site du CNG, dans la rubriqueConcours spécial à titre européen donnant accès au 3ème cycle des études médicales”.

La liste des sites pouvant accueillir les étudiants pour les épreuves sera publiée en février 2019.

Le 23 janvier auront lieu, sur une ou deux heures, des épreuves afin de tester la plateforme SIDES en vue des ECNi d’entraînements de mars. Il est indispensable que l’ensemble des DFASM3 participent à ces épreuves, afin de vérifier la fiabilité de la plateforme lors des 9 000 connexions et prévenir certains risques pour les  ECNi d’entraînement de mars. Les épreuves de mars auront lieux la semaine du 11 au 15 mars 2019, sur des sujets retravaillés par le conseil scientifique.

 


 

Dates importantes :

  • 23 janvier : demi-journée d’épreuve tests
  • 1er mars – 31 mars : inscriptions
  • 11 au 15 mars : épreuves d’entrainement

 


 

Programme  ECNi 2019 :

  • 22 mai-11 juin : ouverture des comptes Céline par les candidats. L’application sera alors ouverte 24 heures sur 24
  • lunid 17/06 : 11h : démarrage technique obligatoire pour tous les étudiants
  • lundi 17/06 : 14h-17h : 6 dossiers progressifs
  • mardi 18/06 : 9h-12h : 120 questions isolées
  • mardi 18/06 : 14h-17h : 6 dossiers progressifs
  • mercredi 19/06 : 9h-12h : 2 dossiers progressifs de lecture critique d’article
  • mercredi 19/06 : 14h-17h : 6 dossiers progressifs

Les jeudi 20/06 et vendredi 21/06 sont mobilisables en cas de défaillance d’une des épreuves.

NB : depuis 2017, en cas de problème lors d’un dossier progressif, seul celui-ci est à repasser et non l’ensemble de l’épreuve.

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[CDP] ANEMF : PACES : concertations tendues, rapport de compromis. Il reste du travail !

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Communiqué de Presse

PACES : concertations tendues, rapport de compromis. Il reste du travail !

Paris, le 19 décembre 2018

Mardi 18 décembre, le rapport portant sur la réforme de la PACES et la suppression du Numerus Clausus a été rendu aux deux ministres de tutelle par son rapporteur Jean-Paul Saint-André. Celui-ci propose un modèle d’entrée dans les études de santé composé de plusieurs voies d’accès, ce que nous saluons, mais dont la création d’un portail santé comporte à nos yeux de nombreux écueils. Issu de concertations difficiles, ce rapport tente un compromis qui demande encore à être amélioré.

La construction de cette première année avec des enseignements spécifiques pour chaque filière de santé MMOPK (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) impose à l’étudiant un choix précoce de sa filière. Il est pourtant nécessaire de consacrer une grande partie de cette première année à des enseignements généralistes autour d’une culture commune en santé. De même, nous regrettons le manque de fermeté du rapport sur la part des enseignements d’ouvertures. Il est nécessaire de permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances d’autres domaines universitaires que ceux de la santé afin de faciliter leur poursuite d’étude en cas de non intégration des filières MMOPK.
Le modèle de la licence à majeure santé permettait de répondre à ces problématiques, nous regrettons qu’il n’ait pas été retenu dans ce rapport.

L’un des enjeux majeurs de cette réforme est la diversification des profils. Celle-ci doit passer par une large offre de licence permettant l’accès à l’une des filières MMOPK, le rapport n’est pourtant pas assez ambitieux pour répondre à cet enjeux. La voie d’accès depuis un parcours de licence ne doit pas se limiter à une seule mais bien à un panel étendu de licences qu’offre l’université.

La sélection est au coeur des préoccupations des futurs étudiants. Elle ne doit plus passer par un concours, qui a montré ses limites, mais par des modalités diversifiées et encadrées nationalement pour prévenir tout favoritisme, et permettre un choix plus en adéquation avec les qualités requises à nos formations. Ainsi, une régulation doit persister mais doit évoluer pour être plus souple et prendre plus en compte les besoins de santé du territoire, ainsi que les capacités de formation tout en gardant un cadrage national, nécessaire pour éviter toute dérive. De ce fait les ARS, les universités mais aussi les étudiants sont des acteurs essentiels dans l’élaboration de la “fourchette” de régulation, avec l’ONDPS.

Nous regrettons que le modèle retenu dans ce rapport ne soit pas suffisamment ambitieux. Nous espérons que les ministres sauront tenir compte de l’attente des étudiants lors de leurs annonces et l’ANEMF restera force de propositions dans les concertations qui suivront.

 

Pierre-Adrien GIRARD
Vice-Président chargé de la PACES
paces@anemf.org

Clara BONNAVION
Présidente
presidence@anemf.org – 06 50 38 64 94

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Parution du nouveau référentiel de pneumologie

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Le collège des enseignants en pneumologie a publié en ce début d’année, le nouveau référentiel à destination des étudiants de deuxième cycle. Vous pouvez le retrouver gratuitement en ligne sur le site du collège des enseignants en pneumologie, accompagné d’une présentation des modifications effectuées.

Cette nouvelle publication présente, en plus de la mise à jour des connaissances, une diminution des connaissances à apprendre, sous la forme d’une revue de neuf items : 73, 151, 155, 202, 205, 206, 224, 306 et 356.

Pour les étudiants ayant déjà travaillé sur la version 2017 ou antérieure, il s’agit uniquement d’une diminution des objectifs d’apprentissage de ces items, le fond ne changeant pas. Le collège des enseignants de pneumologie ne conseil donc pas d’acheter le nouveau référentiel mais simplement de consulter les modifications sur la version en ligne.

Cette diminution vise à recentrer l’apprentissage des étudiants sur les connaissances socles qui se révèleront utiles à leur pratique à tous, et non plus sur la spécialité.

Pour la rentrée 2019 et en vue de la réforme du deuxième cycle, un travail sera effectué par les enseignants de pneumologie sur les items restant afin de correspondre aux objectifs du futur système.

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Réforme du deuxième cycle : le travail continue

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Jeudi 20 décembre s’est tenu le comité de pilotage de la réforme du deuxième cycle des études médicales. Cette dernière, annoncée par nos deux ministres de tutelles lors des Journées d’Été de l’ANEMF en juillet, concernera les étudiants entrant en DFASM1 à partir de la rentrée 2019. Elle implique notamment la fin des très critiquées Épreuves Classantes Nationales (ECN), qui sanctionnent actuellement l’apprentissage de connaissances théoriques par les étudiants en fin de sixième année, et conditionnent les choix de postes des futurs internes.

Pour les remplacer, une nouvelle procédure sera mise en place prenant en compte les compétences, les connaissances et les aptitudes acquises lors du parcours de l’étudiant. Ce trépied sera la base d’une procédure de matching, visant à faciliter l’accès pour les étudiants à la spécialité de leur choix et la construction de leur propre projet professionnel.
A cela s’ajouteront des modifications dans la pédagogie et les méthodes d’apprentissages clinique et théorique tout au long du deuxième cycle dans les différentes facultés.

Les groupes de travail constitués depuis début octobre ont partagé, lors de cette réunion, les différentes propositions rédigées en vue de ce changement majeur et indispensable de notre formation médicale.

Améliorer l’évaluation des connaissances

Les ECNi présentent de nombreux écueils pour les étudiants et les enseignants. L’un d’eux réside dans la faiblesse des outils d’évaluation. L’utilisation des seuls QCM conduit les étudiants à s’éloigner du raisonnement clinique pour s’attacher au bachotage de connaissances.

La réforme est l’occasion de faire évoluer les modalités d’évaluation. Outre l’introduction de nouveautés technologiques comme la vidéo, la docimologie devrait se diversifier. Les QCM présenteront un contexte enrichi, se voulant plus proche de la réalité, et les questions à réponse ouverte et courte (QROC) devraient être réintroduites sur des points clefs du programme afin de mieux représenter le raisonnement clinique. Les tests à concordance de script (TCS), permettant d’évaluer l’étudiant dans un contexte d’incertitude sur des domaines cliniques ou éthiques notamment, feront leur apparition.

Vous pouvez trouver ici une présentation plus complète des TCS.

Ces nouveautés ne le sont qu’en France, ces docimologies étant déjà en place dans d’autres pays du monde dans la formation médicale. Toutes ces modalités d’évaluations seront mise en place dans les UFR afin d’entraîner les étudiants en amont des futures nouvelles épreuves théoriques.

Recentrer l’apprentissage sur des connaissances utiles à tous les futurs médecins

Un travail de fond sur le programme et les connaissances à maîtriser à la fin du deuxième cycle a également été engagé. Les collèges de spécialités, servant souvent de référence lors de l’enseignement des connaissances, ont été missionnés pour présenter pour fin février une première version réduite et hiérarchisée des référentiels qu’ils écrivent. Celles-ci seront ensuite relues dans un contexte interdisciplinaire, afin d’obtenir une version définitive cohérente avec l’exercice médical et les objectifs de deuxième cycle sous la forme d’un référentiel unique. Il devra être disponible en ligne gratuitement pour tous les étudiants.

Les nouveaux référentiels seront hiérarchisés en 3 niveaux de connaissances.Les collèges sont en train de définir 3 rangs de connaissances, selon le degré d’importance pour notre exercice médical :

  • rang A, comprenant les connaissances devant être absolument maîtrisées à la fin du deuxième cycle, notamment les urgences et les pathologies communes ;
  • rang B, comprenant les connaissances de spécialités devant être maîtrisées par tous les médecins;
  • rang C représentent les éléments de spécialités, au programme du troisième cycle.

Cette nouvelle hiérarchisation permettra à l’étudiant de recentrer son apprentissage sur les fondamentaux.

Seules les connaissances de rang A et B seront évaluables et rentreront dans la note de connaissance pour le matching. L’attribution des questions suivant le rang A ou B sera définie en amont de l’évaluation théorique, évaluation qui se déroulera en fin de DFASM2.

Les étudiants devront obtenir une note minimale aux questions relevant du rang A. En effet, les connaissances de ce niveau sont indispensables à tout médecin, et garantissent un niveau minimum à tous les futurs internes.
Les questions de rang B seront, quant à elles, pondérées en fonction du domaine de spécialité mis en jeu par ces questions. Cette pondération sera donc différente en fonction de la ou les spécialités auxquelles l’étudiant candidatera, permettant de valoriser une meilleure maîtrise des connaissances dans un domaine particulier.

L’acquisition des compétences cliniques et relationnelles est actuellement l’un des points noirs de notre formation de futurs médecins. Malgré un deuxième cycle composé pour moitié de stages, les étudiants peine à s’y investir du fait du manque d’encadrement et de l’absence d’enjeux pour leur future spécialité. Prendre en compte les compétences dans la procédure d’entrée dans le troisième cycle permettra de réinvestir encadrants et étudiants dans l’apprentissage en stage.

Prendre en compte les compétences dans le matching

Afin de redonner de l’importance à l’acquisition des compétences, celles-ci seront évaluées dans le cadre du matching. Néanmoins, les modalités d’évaluation doivent continuer à respecter l’équité entre les étudiants et une forte reproductibilité des épreuves. Il est donc exclu de prendre en compte les notes de fin de stage.

Il est proposé de mettre en place des ECOS (Examen Clinique Objectif Structuré) en fin de sixième année. Ce type d’examen, utilisé depuis de nombreuses années dans les pays anglo-saxons, nordiques ou encore en Suisse, a fait ses preuves pour l’évaluation des compétences. Constitué d’une dizaine de situations représentant des situations cliniques, cet examen évalue les différentes compétences présentes dans le référentiel au programme du deuxième cycle à l’aide d’une grille standardisée. L’évaluation devra être faite par un jury interdisciplinaire, composé de professionnels ne venant pas de la faculté de l’étudiant, selon des critères stricts et bien définis, pour s’assurer de l’équité et de la reproductibilité de l’épreuve.

La note obtenue au terme de cet examen constituera la note de compétence prise en compte dans le cadre du matching.

Mettre en place l’approche par compétence tout au long de la formation

L’acquisition des compétences cliniques et relationnelles s’effectue tout au long des stages qui composent le deuxième cycle. Néanmoins, actuellement, l’encadrement et la formation dans ces stages sont extrêmement variables car trop souvent, le temps nécessaire à l’encadrement des étudiants n’est pas pris par les médecins du service.

Les premiers travaux rendus proposent la mise en place d’une approche par compétence dans les stages. Des objectifs de stages, guidant l’acquisition de compétences de l’étudiant, et un référent dans le service, devront être définis clairement au début de chaque stage. Il sera également demandé à l’encadrant de passer un temps minimum avec l’étudiant, passant avec lui un véritable “contrat de formation”. Afin de faciliter le suivi de l’étudiant, un portfolio numérique d’apprentissage sera mis en place, guidant l’étudiant et l’encadrant dans l’apprentissage progressif des compétences.

Ce profond changement de paradigme a déjà commencé, avec actuellement une  réécriture du référentiel de compétence du deuxième cycle. Celui-ci doit mettre en avant la progressivité de l’apprentissage au cours des années d’études.

Un profond travail de formation des encadrants et de libération de temps pour se consacrer à la pédagogie est nécessaire. Les attentes des étudiants sont importantes, et cet effort devra commencer dès le premier semestre de la rentrée 2019.

Faciliter la personnalisation du parcours

Une des mesures fortes de cette réforme est l’ambition affichée de favoriser la diversité des profils des étudiants en facilitant et valorisant les expériences pouvant être effectuées en dehors du tronc commun. Cette annonce démontre une prise de conscience du caractère cloisonnant de l’actuel deuxième cycle des études médicales.

Les propositions présentées lors de la réunion du 20 décembre sont celles formulées par l’ANEMF, et devront être arbitrées par les ministères.

Cette valorisation du parcours se traduira par une prise en compte de celui-ci dans le matching. L’objectif est de permettre aux étudiants le souhaitant, de s’investir dans des engagements leur tenant à cœur sans que cela ne leur nuise en vue de l’entrée dans le troisième cycle, comme cela peut être le cas actuellement. Cette prise en compte du parcours ne devra pas mener à une “course à l’expérience” et devra répondre aux impératifs d’équité et de transparence.

La proposition de l’ANEMF, écrite grâce aux concertations avec les élus locaux et les étudiants, ayant eu lieu depuis septembre 2017, est de valoriser les expériences effectuées par l’étudiant en dehors du tronc commun. Néanmoins, afin d’éviter la course à la personnalisation des cursus, l’ANEMF demande de plafonner le nombre d’expériences valorisables. Ces expériences, universitaires (options, masters, etc.) ou non (engagement associatif, diplômes, travail salarié, etc.) seraient présentées dans le cadre d’un dossier standardisé et anonymisé. Ces expériences seraient ensuite valorisées dans la partie “parcours” du matching.

La prise en compte du parcours de stages est encore discutée dans le cadre du matching. En effet, celle-ci devrait permettre à l’étudiant de valoriser un petit nombre de ces stages et des compétences qu’il a pu acquérir durant ceux-ci. Néanmoins, sa prise en compte ne doit pas provoquer de risques psycho-sociaux supplémentaires pour les étudiants, ni défavoriser les étudiants définissant leur orientation tardivement. Un modèle doit être prochainement proposé par le groupe de travail en charge de la prise en compte du parcours, afin de définir ces modalités.

Diversifier l’offre de stage

La formation médicale est actuellement extrêmement centrée sur le Centre Hospitalier Universitaire (CHU). La découverte de spécialités en ambulatoire autre que la médecine générale, ou les stages dans les hôpitaux de périphérie, sont encore trop disparates et peu développés.

Lors de cette réunion du 20 décembre, la volonté d’ouvrir la formation à des terrains de stages divers, notamment en dehors du CHU, a été partagée par l’ensemble des acteurs. Une vraie volonté d’ouverture existe et doit désormais être portée dans chacunes de nos Unités de Formation et de Recherche (UFR) et chacun de nos CHU.

Une sixième année flexible

Comme cela avait été annoncé en juillet, le déplacement de l’évaluation des connaissances en fin de cinquième année, permis par la réduction des connaissances, libérera une sixième année ayant pour objectif d’approfondir ses compétences et d’affiner son orientation. Elle doit également être le temps d’une personnalisation accrue du parcours de l’étudiant. Cela peut passer par des enseignements d’approfondissement ou de découverte de certaines matières, des mobilités, de l’associatif ou encore des stages cliniques ou de recherches supplémentaires.

Afin de faciliter la personnalisation du parcours, l’ANEMF demande à ce que l’étudiant puisse organiser de façon très libre son année en justifiant de ses projets. L’offre de formation disponible pour les étudiants en médecine doit également augmenter, via la numérisation de certains enseignements spécifiques à certaines UFR, ou encore la facilitation d’accès, notamment via des mobilités, aux formations d’autres facultés, dans la même université ou ailleurs.

L’ensemble des modifications demandées par cette réforme constitue un profond changement de paradigme dans la formation médicale. Les compétences cliniques, relationnelles, mais aussi plus personnelles sont mises en avant afin de prendre en compte toute les aspects de la formation médicale et faciliter la personnalisation des cursus. L’évaluation des connaissances se modifie également, gagnant en pertinence et se rapprochant de la réalité clinique.

Un accompagnement, tel que des formations des encadrants à l’approche par compétences, doit être mis en place pour préparer les terrains de stage et les UFR à ces changements. L’ANEMF demande, de plus, à ce que l’évaluation des compétences cliniques sous la forme d’ECOS d’entraînements soit mis en place par les facultés et que les nouvelles modalités d’évaluation des connaissances soient mises à la disposition de tous, via la plateforme SIDES.  

De plus, la prise en compte du parcours dans le matching devra être modérée dans un premier temps afin de permettre aux facultés et aux étudiants de se saisir de cet élément tout nouveau de manière optimale. Cela sera amené à évoluer par la suite.

Un investissement pédagogique, financier et humain est aujourd’hui nécessaire afin d’améliorer la qualité de la formation médicale. Cette réforme représente une occasion à ne pas manquer de réaliser cette mutation dans la formation des futurs professionnels de santé. Un engagement fort de l’ensemble des acteurs continuera d’être exigé par l’ANEMF, afin de faire de cette réforme un succès.

Anatole LE GUILLOU

Vice-Président chargé des Etudes Médicales

em@anemf.org

L’article Réforme du deuxième cycle : le travail continue est apparu en premier sur ANEMF.org, le site officiel des étudiants en médecine.

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